
La Fondation commémorative du génie canadien (Canadian Engineering Memorial Foundation), dont la mission est de promouvoir le génie au Canada, créée en 1990, suite à la tragédie du 6 décembre 1989, par la regrettée Claudette MacKay-Lassonde, ferme ses portes. Son impact perdurera cependant grâce à un geste généreux et visionnaire avec un dernier engagement d’un don exceptionnel envers Polytechnique Montréal.
Ainsi, la Fondation commémorative du génie canadien fait un généreux don dans le but d’offrir la Bourse d'excellence Claudette-MacKay-Lassonde, en hommage à sa fondatrice, également diplômée en génie chimique de Polytechnique Montréal. Destinée à soutenir une étudiante de premier cycle inscrite dans un programme de génie dans une université canadienne, cette bourse de 25 000 $ récompensera le leadership, l’engagement communautaire et l’excellence académique. La lauréate devra par ailleurs retourner dans son école secondaire pour parler de son parcours en sciences et inspirer les plus jeunes à suivre cette voie.
La bourse sera symboliquement décernée annuellement au mois d’août lors du Camp d'été Folie Technique, financé par la Semaine de la Rose Blanche (créée en hommage aux victimes du 6 décembre 1989), et qui accueille des jeunes de 5 à 17 ans, afin de les inciter à poursuivre leur intérêt pour les sciences et le génie.
Ce don symbolise la volonté de la Fondation commémorative du génie canadien de continuer à inspirer et soutenir la prochaine génération d’ingénieures, tout en honorant l’héritage de Claudette MacKay-Lassonde.
« En tant qu’ingénieure, je suis profondément honorée de voir la vision et l’héritage de ma mère se perpétuer à travers la création de la Bourse d’excellence Claudette-MacKay Lassonde. Ce geste, qui soutient les ingénieures de demain, résonne particulièrement avec ma propre formation et mon attachement à la profession. » – Julie Lassonde, présidente de la Fondation commémorative du génie canadien
Pour en savoir plus sur l’histoire derrière ce don et sur l’héritage de Claudette MacKay-Lassonde, lisez l’entrevue exclusive avec Julie Lassonde dans The Gazette, où elle partage ses réflexions et son engagement envers la prochaine génération d’ingénieures.
>>> Cliquez ici pour lire l’entrevue (en anglais).
Valérie Bélisle, directrice de la direction Philanthropie et Relations avec la communauté diplômée de Polytechnique Montréal, y apporte également son point de vue sur le génie au féminin.
Merci pour cet héritage précieux
Polytechnique Montréal tient à exprimer sa profonde gratitude envers la Fondation commémorative du génie canadien, ses donatrices et donateurs, ainsi que sa fondatrice. Grâce à leur générosité, un nouveau chapitre s’ouvre pour soutenir les talents féminins en génie et bâtir un avenir toujours plus inclusif et prometteur.
Pour les donatrices et donateurs de la Fondation commémorative du génie canadien qui souhaitent poursuivre leur soutien et afin d'assurer la pérennité de cette bourse, Polytechnique Montréal offre l’opportunité de faire un don à la Bourse d'excellence Claudette-MacKay-Lassonde en cliquant ici.
À propos
La Fondation commémorative du génie canadien : honorer et inspirer
Créée en 1990 par Claudette MacKay-Lassonde, en hommage aux 14 victimes de la tragédie de Polytechnique Montréal, la Fondation commémorative du génie canadien a pour mission d’attirer les femmes vers le génie et de soutenir leur parcours.
Ses actions incluent l’attribution de bourses, la reconnaissance de modèles inspirants et la création d’initiatives pour promouvoir la diversité en génie. Financée par des dons, la Fondation est un acteur clé dans la construction d’un avenir inclusif pour la profession d’ingénieur au Canada.
Claudette MacKay-Lassonde une pionnière et leader dans la communauté d'ingénierie
La regrettée Claudette MacKay-Lassonde a fait œuvre de pionnière pour les femmes et de chef de file au sein de la communauté du génie. Diplômée en génie chimique (Polytechnique Montréal), en génie nucléaire (Université de l’Utah) et en administration des affaires (Université de Toronto), elle soutenait avec passion la place des femmes en génie. Sa fille Julie, également ingénieure, était présidente du conseil d’administration de la Fondation commémorative du génie canadien, jusqu'à sa fermeture, afin de perpétuer son œuvre.