DOUÂA BERGHEUL
Transformer l’inconfort en moteur de progression
Au sein de Folie Technique, elle a inspiré plus de 10 000 jeunes chaque année, encourageant notamment les filles à envisager une carrière en sciences et en ingénierie. Convaincue que la diversité est une richesse, elle a toujours cherché à ouvrir des portes à celles et ceux qui hésitaient à franchir le pas. Ce qui distingue Douâa, c’est sa capacité à transformer l’inconfort en moteur de progression. Lors d’un congrès de génie industriel, son esprit stratégique a attiré l’attention d’un directeur, qui lui a offert une place dans un programme sélectif destiné aux personnes diplômées. Avec son équipe, elle a également remporté une étude de cas dans une grande firme de consultation, prouvant que rigueur et audace sont une combinaison gagnante.
Aujourd’hui, Douâa poursuit son parcours dans le domaine de la technologie. Son premier mandat porte sur le développement logiciel, l’ingénierie de données et l’intelligence d’affaires – un retour aux sources qui fait écho à ses débuts en génie logiciel.
OLIVIER BRISEBOIS
Faire émerger l’énergie de demain
Ses stages successifs l’ont amené à approfondir cette vision. Chez SL Exploration, il a appris à interpréter la géologie du terrain tout en dialoguant avec les communautés locales. Puis, chez Agnico Eagle, il a perfectionné son expertise en géométallurgie, travaillant avec des outils géostatistiques pour optimiser l’efficacité des opérations. Son engagement auprès de la Chaire de géothermie a toutefois été déterminant : en supervisant des forages de 500 mètres, en analysant les propriétés thermiques du sol et en validant des logiciels de simulation, il a découvert le rôle clé de la géothermie dans la transition énergétique.
Sur le plan associatif, Olivier a été directeur du comité étudiant en génie géologique, coordonnateur aux affaires académiques de l’Association étudiante de Polytechnique et siège maintenant au conseil d’administration de Polytechnique. À travers ces rôles, il a œuvré à intégrer les principes du développement durable dans la formation en ingénierie, veillant à ce que ces enjeux soient mieux pris en compte dans l’enseignement. Son engagement a permis de sensibiliser la communauté étudiante et de promouvoir une approche plus responsable et durable de l’ingénierie.
Alors qu’il amorce une maîtrise en génie minéral, Olivier est convaincu que le sous-sol contient des solutions d’avenir. Il souhaite mettre ces ressources au service d’une transition énergétique responsable, alliant innovation technique et rigueur environnementale dans le domaine de la géothermie. En conjuguant ses compétences scientifiques à une solide implication institutionnelle, il espère démontrer que le génie géologique peut être un tremplin pour accélérer la transition vers des énergies durables et ainsi relever les défis cruciaux de notre époque.
CLÉO DELÊTRE
Repousser les frontières du possible
Son envie de repousser les limites ne se cantonne pas à l’exploration scientifique. Au sein de l’équipe Oronos, Cléo a pris part à la conception et au lancement de deux fusées expérimentales ayant atteint 10 000 pieds d’altitude, des succès récompensés à la Spaceport America Cup. Elle a également dirigé une campagne avec Amnistie internationale, réunissant plus de 4 000 personnes pour défendre la liberté d’expression d’écrivaines et d’écrivains emprisonnés. Cette implication illustre sa volonté de lier engagement social et avancée technologique.
En parallèle, Cléo s’est formée en apprentissage automatique et a intégré la société technique Héka, où elle a participé à l’élaboration d’un bras robotique intelligent visant à accroître l’autonomie de personnes en situation de handicap. Au-delà de son amour des sciences, elle pratique le ballet, recherchant dans la danse la même précision et la même quête d’excellence qui la guident dans ses travaux. Pour Cléo, comprendre l’univers est un défi majeur, mais y contribuer concrètement l’est encore plus : elle veut transformer la connaissance en actions mesurables et, à chaque nouveau projet, repousser davantage les frontières du possible.
SABRINA DÉSILETS
Accélérer la transition énergétique
En pleine pandémie, Sabrina a relancé Ingénieurs sans frontières à Polytechnique, organisant des conférences, des soirées cinéma et des ateliers de leadership pour le changement. Cet engagement, récompensé par le prix d’engagement sociétal Roger-P.-Langlois en 2023, l’a aussi amenée à publier dans La Presse, où elle plaide en faveur d’un engagement clair du Québec envers la carboneutralité. Lauréate du prix Relève 2022 du CERIU pour son projet d’aménagement urbain durable, elle a ensuite présenté sa vision au congrès Infra 2023. Forte de son interdisciplinarité, elle puise dans l’art, l’architecture et la logistique pour concevoir des villes plus humaines et des bâtiments plus écoresponsables.
Aujourd’hui, son enthousiasme se déploie au sein de Polysphère : des conférences sur le biomimétisme et la décroissance, une murale dédiée aux 17 objectifs de développement durable de l’ONU et une foire aux start-ups et PME écoresponsables du Québec témoignent de sa créativité. Elle travaille également à la production de carburants d’aviation plus verts et collabore avec des étudiantes et étudiants en architecture sur la conception d’un quartier rural multifonctionnel durable. Convaincue que la transition énergétique nécessite des actions ambitieuses et une planification rigoureuse, Sabrina mise sur la coopération interdisciplinaire et sur des solutions concrètes pour transformer les politiques énergétiques du Québec. Inlassable, elle met à profit sa sensibilité pour inspirer le changement, persuadée qu’ensemble, nous pouvons réellement transformer les choses.
FLORA DOMMANGET
Réinventer l’ingénierie pour un monde meilleur 
C’est dans cette optique que Flora a rejoint Héka, une société technique dédiée à l’ingénierie biomédicale, où elle a d’abord participé à la conception de divers projets avant de devenir vice-présidente aux affaires externes. Soutenue par une bourse UPIR, elle a ensuite mené des recherches au Polytechnique Laboratory for Assistive and Rehabilitation Technologies (POLAR), se concentrant sur la mise au point d’un exosquelette semi-actif pour la cheville. En parallèle, elle s’est formée à l’ingénierie durable et a collaboré à un projet intégrateur visant la conception d’une école écoresponsable, démontrant ainsi sa volonté d’allier innovation technologique et développement durable.
Son engagement étudiant ne s’est pas arrêté là. Mentore et tutrice, Flora a défendu les droits des étudiantes et étudiants en tant que coordonnatrice aux affaires externes à l’Association étudiante de Polytechnique et poursuit aujourd’hui son implication au sein de l’Union étudiante du Québec. À long terme, elle souhaite travailler dans l’ingénierie humanitaire pour développer des solutions durables en eau, en énergie et en infrastructures, particulièrement destinées aux communautés vulnérables. Consciente du potentiel de l’innovation, elle demeure persuadée que le progrès technique doit marcher main dans la main avec l’engagement social pour bâtir un monde meilleur.
MARIE-ÈVE FECTEAU
Offrir aux enfants une meilleure qualité de vie
De retour au Québec, Marie-Ève s’est investie dans la recherche sur l’impression 3D d’unités fonctionnelles à flexibilité ajustable, avant de rejoindre la Chaire de recherche en génie orthopédique du CHU Sainte-Justine. Elle y a contribué à valider un outil de planification chirurgicale personnalisé pour la correction de la scoliose chez les enfants, travail récompensé par le prix Jean-Dansereau. Partageant sa passion, elle a agi en tant qu’ambassadrice pour GéniElles afin d’encourager de jeunes filles à envisager une carrière en génie. Elle a aussi animé des camps scientifiques et accompagne comme tutrice des étudiantes et étudiants dans leur cheminement.
Aujourd’hui, Marie-Ève se prépare à une maîtrise consacrée à la conception d’orthèses reconfigurables, pour perfectionner encore l’interaction entre ingénierie et clinique. Son objectif est clair : travailler main dans la main avec les professionnelles et professionnels de la santé pour transformer la réadaptation pédiatrique. Au-delà de l’innovation technologique, elle souhaite avant tout améliorer la qualité de vie des enfants et de leurs familles. Dans chaque étape de son parcours, elle témoigne de la même détermination : prouver qu’une avancée scientifique, aussi modeste soit-elle, peut véritablement changer des existences.
SARA HAJJAR
Placer l’humain au cœur de l’innovation
Au-delà du domaine industriel, Sara a ressenti l’urgence d’agir sur le terrain. Lors de l’explosion au port de Beyrouth en 2020, elle s’est jointe à Nation Station pour distribuer des repas et offrir un soutien moral à des dizaines de familles. Engagée auprès des Missionnaires de Nazareth, elle contribue également à soutenir 250 familles par an et à apporter un peu d’espoir aux enfants défavorisés.
Sur le plan universitaire, elle a coordonné plus de 30 conférences sur la transition énergétique, puis a travaillé chez Bombardier, où elle a conçu des tableaux de bord facilitant les décisions stratégiques. Chez Sia Partners, elle a analysé la progression du marché des véhicules électriques ainsi que les politiques énergétiques au Québec et à l’international. Aujourd’hui, alors qu’elle entame sa carrière, Sara veut placer l’humain au cœur de l’innovation. Pour elle, l’ingénierie prend tout son sens lorsqu’elle répond concrètement aux besoins des populations, y compris en situation de crise. Son approche consiste à réunir experts, décideurs et communautés afin d’élaborer des solutions durables et inclusives. Elle est convaincue que la technologie doit être un instrument d’empathie, destiné à améliorer notre quotidien tout en préservant l’avenir de la planète et celui des générations futures.
CARLÈNE YOANNA EFFOUA JONES-DUNCAN
Passer de l’idée à l’action
Depuis bientôt deux ans, elle est membre du comité d’organisation d’un organisme à but non lucratif qui promeut l’excellence académique auprès des jeunes, organisant notamment des conférences à ce sujet à Polytechnique. Son sens de l’organisation et sa capacité à diriger se sont aussi manifestés dans ses engagements extrascolaires : elle a été répétitrice et chargée de travaux dirigés, tutrice à Polytechnique et auprès d’adultes en reprise d’études, ainsi qu’animatrice d’ateliers sur la réussite et la gestion du temps. Elle a aussi rejoint l’escouade étudiante responsable de l’accueil des nouvelles cohortes, veillant à mettre chacun et chacune à l’aise dès le premier jour, car, pour Carlène, l’entraide est primordiale.
Parallèlement, Carlène s’est distinguée sur les plans culturel et scientifique. Lauréate du concours d’éloquence de Polytechnique, elle a également joué sur scène avec PolyThéâtre. Grâce à une bourse UPIR, elle a participé à un projet de mécatronique biomédicale intégrant l’intelligence artificielle et la vision par ordinateur pour la téléréhabilitation de la main, démontrant ainsi sa capacité à allier rigueur technique et créativité. Aujourd’hui, elle souhaite associer ingénierie et gestion pour piloter des projets d’envergure, convaincue que l’innovation doit s’incarner dans des actions tangibles. Son parcours témoigne avec force que talent, passion et engagement peuvent véritablement changer les choses et avoir un impact durable.
ALEXANDRE WARIN
Servir le bien commun
À Polytechnique Montréal, Alexandre s’est engagé activement dans la vie associative. Coordonnateur aux affaires académiques de l’Association étudiante de Polytechnique, il a œuvré à la mise en place d’accommodements pour les parents aux études et à l’intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans le cursus. Il a aussi travaillé à améliorer la représentation des étudiants et étudiantes auprès des instances décisionnelles. Rédacteur en chef du Polyscope, il a enrichi les débats sur le rôle des ingénieures et ingénieurs dans la société et a offert une fenêtre sur les processus institutionnels, tout en s’impliquant comme codirecteur du Programme d’intégration des nouveaux étudiants. Il a également participé à plusieurs projets de recherche touchant divers domaines : catalyse énergétique, nutrition en oncologie pédiatrique, optimisation de procédés métallurgiques et plasturgiques et adoption technologique dans le milieu culturel. À chaque occasion, il a cherché à tirer profit des intersections disciplinaires pour perfectionner l’existant, proposer des solutions innovantes et anticiper les besoins futurs.
Aujourd’hui, Alexandre souhaite mettre ses connaissances au service de la transition énergétique et de l’essor de l’industrie 5.0. Pour lui, toute innovation, aussi audacieuse soit-elle, doit être partagée et portée collectivement pour avoir un impact durable. Convaincu que l’avenir se construit par l’engagement de chacune et chacun, il s’emploie à créer des ponts entre la science, l’économie et la communauté.
ISRAE ZAKARIA
Oser rêver l’espace
Au laboratoire Weiss, Israe a participé à la création d’un dispositif microfluidique breveté pour l’imagerie 3D, soulignant déjà sa volonté d’appliquer la recherche à des enjeux concrets. Plus tard, elle a exploré l’entrepreneuriat à l’incubateur Propolys, apprenant à transformer une idée en une solution durable. Sur le plan associatif, elle a accueilli et accompagné des étudiantes et étudiants internationaux, favorisant leur intégration à Polytechnique. De plus, elle s’est jointe à Poly-FI afin d’inciter les jeunes issus de milieux défavorisés à s’intéresser aux sciences et à la technologie.
Ses accomplissements ne se limitent pas aux murs de l’établissement. Israe a mené des actions humanitaires à Hong Kong et au Maroc, convaincue que la plus belle réussite est celle qui se partage. Chez Oronos, elle a contribué à la conception d’un moteur hybride primé à la Spaceport America Cup et a fondé un département dédié aux charges utiles, menant sa société technique à se classer parmi les meilleures du Payload Challenge. Désormais, elle s’apprête à entamer une maîtrise en robotique aérienne à l’Université de Toronto Institute for Aerospace Studies (UTIAS) afin de développer des technologies autonomes pour l’exploration spatiale. Pour elle, l’ingénierie n’est pas une fin en soi, mais un tremplin vers l’inconnu et l’essor d’une industrie aérospatiale responsable.